Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 14:28

TA4WH4CA76E9ESCAYGHPK2CASYF216CAYGPINYCAPSCHKACA8SPNPBCA3L2Brave Opportunity qui, arrivé sur Mars avec son frère jumeau Spirit en janvier 2004, vient de tomber sans bobo dans un minuscule cratère de 20 mètres. Au delà de ce cratère, on aperçoit une vaste étendue de désert martien couleur rouille, et à l'horison, le grand cratère Endeavor qu'il doit atteindre l'an prochain. A condition, bien sûr, qu'il ne soit pas victime des sables piégeux qui ont eut raison du pauvre Spirit, tombé glorieusement sur la platène rouge, au service des hommes qui amarsiront dans quelques décennies.intrepid opportunity

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 16:24

Dernière ballade à Paris

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 21:11
   Paris la plus belle ville du monde ? En tout cas, y ayant habité 16 ans, je ne m'en suis jamais lassé et ma Princesse en était tombée amoureuse. En quatre journées, je n'ai pas eu le temps d'arpenter les quais de la Seine à la recherche d'un livre rare.. Peut en Mars ? N'étant pas superstitieux, je ne touche pas du bois.        Merci pour la patience de mes chères professeurs qui m'ont innitier à  mettre mes photos en diapo et en direct, moi, un si mauvais élève ! Un gros pétous à ma chère toulousaine et un bisous à anouchka028                 
les illuminations de Paris - partage photos
Partager cet article
Repost0
3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 15:04

http://www.kizoa.fr/diaporama/d1293806k2998626o1/monmartre

 Merci Anne-Lise ! Finalement j'ai choisi Kisoa pour mes photos parisiennes. Je n'arrive pas à intégrer "ma musique" au lien de cette diapo, pourtant elle se marirait bien avec les images.J'ai pris aussi des photos de Paris, puis Paris la nuit, (les champs Elysée illuminés)
Partager cet article
Repost0
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 13:53

 

Comme très souvent dans nos Alpes, la neige, contrairement à la pluie, nous apporte le soleil !.... Malgré mon rhume, j'ai dans ma tête de belles images de mon escapade à Paris via Toulouse. A Lévignac, j'ai été reçu avec une grande gentillesse par l'une de mes cousines, veuve depuis quelques mois. J'ai été heureux de voir que mes autres cousins et petits-cousins se portent à merveille. Ma cousine toulousaine est toujours aussi avenante. Je leur ai promis de revenir les voir en Juin, en vélo. (Ce sera, si le destin me prête vie, ma huitième édition ! ) Autre souvenir très doux, mes retrouvailles avec mes amies blogueuses autour d'une table. Ne me demandez pas ce que j'ai mangé. Lorsque je suis en bonne compagnie, je me nourris infiniment plus de l'amitié que je sens sincère que des mets qui remplissent mon assiette ! Je les embrasse très fort. A Paris même accueil chaleureux. J'ai été ébergé par ma cousine Marie-jo et de son compagnon dont j'ai fait connaisssance, ainsi que leur bambin de 3 ans. Sa grande soeur Zoé de 20 ans est pionne au lycée Lamartine où nous avons vécu, Princesse et moi, de 1984 à 2000 l'année de la retraite de mon épouse. A chaque fois que je franchi le porche de cet établissement, mon coeur passe de 55 à 100 batements minute tant mon émotion est grande. Et puis, cerise sur le gâteau, mes retrouvailles avec mes amies Iole et Erika mes compagnes de voyage au Chili et l'île de Pâques!  Amitiés, quand tu nous tiens !DSCN0536.JPG La photo de mes amies parisiennes se trouve dans le commentaire.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 14:21

DSCN0557.JPGCoucou me revoilà après un voyage de rêve agrémenté de retrouvailles merveilleuses. Ne sachant où donner de la tête, je reviendrai ce soir toquer à votre porte. Je vais faire un passage à travers les 40 cm de neige.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 21:44

   - A quoi penses-tu ?

   - A rien.

   Je pense quelquefois que j'aimerais être aviateur, ou docteur, ou même conducteur de train. Je sais pourtant que je serai tailleur. Je serai tailleur à cause d'une question banale que maman m'avait posée alors que j'avais neuf ou dix anx.

   - Qu'aimerais-tu faire quand tu seras grand ?

   - Habilleur.

   Les yeux de maman avaient brillé. Qu'aurais-je pu répondre d'autre, alors qu'assis près de maman et mémé, j'étais en train de tricoter un cache-nez pour pépé et des chaussons pour ma petite soeur ? Moi, je n'en avais plus jamais parlé, mais maman, elle, s'en était chargée !

   - Mon fils veut être tailleur !

DSCN0329.JPG   - C'est un bon métier !

   - Surtout l'hiver ! Quand je pense que mon mari...

   J'étais tombé dans un piège, et pour ne pas désillusionner maman que j'aimais bien malgré les gifles qui pleuvaienr pour un rien, j'apprendrai le métier de tailleur. Encore faut-il avoir le certificat d'études pour entrer dans un centre d'apprentissage gratuit DSCN0326selon les nouvelles lois sociales d'après-guerre.

   Je ne suis pas superstitieux, et pourtant, le jour de l'examen, je fais une sorte de prière. "Si je réussi mon certficat, maman sera guérie"

  Je trouve facile le problème arithmétique. Je pense que j'aurai un "tout juste".Ce que je redoute le plus, c'est le cinq fautes en orthographe qui donne un zéro éliminatoire. Mais l'instituteur qui dicte souligne tellement les liaisons et les ponctuations, qu'il est impossible de se tromper d'accent ou d'oublier de doubler une consonne.

   En rédaction, deux sujets sont proposés dont une lettre à un ami. Je choisi la lettre, et sans doute à cause de la mauvaise santé de maman, je suppose morte celle de mon ami à qui j'écris une lettre de consolation bouleversante.

   Une heure avant la proclamation des résultats, monsieur Claudon vient à moi et me chuchotte à l'oreille:

   - Tu as un dix neuf en rédac !

   Je suis tout à coup très triste en songeant que je n'aurais plus jamais un aussi gentil maître d'école.

   A la proclamation des résultats, je suis premier de ma classe, et j'espère bêtement que ma mère mourra très vieille. Pour me récompenser, mes parents m'offre une très belle montre. Histoire de faire bisquer mes amis jaloux, je regarde l'heure à tout bout de champ.

   Le dimanche, c'est devenu une habitude,mon père se charge de faire brouter Blanchette pour que je puisse aller au cinéma.....

                                                             

                                                                          FIN  

J'espère que je ne vous ai pas trop ennuyé . Pardon pour les fautes d'orthographe. L'écriture de mes mémoires m'a fait du bien car elle  m'a permis de  faire revivre une grande partie de ma famille que j'ai adorée, qui est  "au grand jardin là-bas"  couvert de fleurs en ce mois de novembre, et que je rejoindrai un de ces quatre matins, bien qu'lls me disent "ne soit pas préssé!" ....... Je pars donc demain pour Toulouse où là-bas aussi un grand nombre de ma famille est regrouppé dans un autre jardin blanc. En ce dimanche, je vais faire le tour de vos blogs  pour vous dire  aurevoir. Avant mon retour vers la fin du mois, je vais faire un crochet par Paris où j'ai aussi pas mal de famille et d'amis. A très bientôt.  Bisous mesdames, avec votre permission bien sur ! Et pour vous, messieurs, comme vous avez les joues plus rugueuses que nos adorables compagnes, je vous tends une main amicale.  Hugues. Robic pour les intimes!  .                                                                                                                                                  

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 20:22

   Arlette et moi avons repris le chemin de l'école. Pour moi, c'est l'année du certificat d'études. Je retrouve monsieur Claudon, mais cette fois je suis dans la grande division, cette classe en comportant trois: la petite, la seconde et la grande. Je deviens anxieux. Pourtant, mon maître trouve que j'ai fait beaucoup de progrès, et il DSCN0462.JPGest persuadé de ma réussite au certificat .Il lit par exemple certaines de mes compositions françaises, les passe même quelquefois à ses confrères. son mot, à monsieur Claudon c'est de me dire quand j'ai particulièrement bien écrit ma composition:

   - Tu l'as drôlement bien torchée !

   " quel dommage de le faire arrêter au certificat d'études !" C'est une phrase que j'ai entendu comme ça, sans le faire exprès, dans la cour de récréation. Elle était dite par mon maître à l'attention du directeur de l'école. Quelques uns de mes camarades moins doués que moi mais fils de riches, sont entrés à onze ans au lycée Champollion de Grenoble.

   Dans la famille, on ne s'arrête pas de me demander quand je cesserai de grandir. Comme si c'était de ma faute de grandir plus vite que les autres ! Mon visage se transforme désavantageusement. Du joli ovale qu'il était il y a peu de temps encore, il devient allongé, "en lame de couteau" disent certains de mes camarades, cruels dans leurs innocences. Je prends des colères contre le coiffeur qui me dégage trop les oreilles, oreilles qui me paraissent trop grandes et trop dirigées vers l'avant. J'ai donné un coup de poing dans le nez d'un de mes camarades de classe qui avait osé me dire que j'avais les yeux "en trou de pine !" Depuis, je me regarde souvent dans la glace pour voir si c'est vrai.

   Alors qu'au début je me masturbais presque tous lee jours, je ne le fais plus que rarement, ayant entendu dire qu'on pourrait devenir fou ou aveugle ! Certaines nuit, j'éjacule en dormant, et cela me réveille. La honte que j'ai ressentie la première fois quand j'avais involontairement taché les draps ! Le soir, je fus reconnaissant à ma mère qui avait changé mes draps sans faire de commentaires. Depuis, je prends des précautions en me mettant un mouchoir entre mes jambes pour éviter de faire des "cartes de France" selon le langage écolier.             A suivre..DSCN0015.JPG

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 17:34

   Arlette dort dans la chambre de mes parents, le petit lit blanc pouvant encore faire quelques années. moi, je couche dans la chambre de mes grands-parents. Papa a trouvé un emploi de mineur à "l'entreprise industrielle". Il esr affecté au percement d'un tunnel, à Séchilienne, et ne rentre plus qu'une fois par semaine, le samedi soir, la plupart du temps en bicyclette. Entre les primes de déplacement et celle des travaux en galerie, il gagne presque le double de ce que lui donnait l'entreprise Brucelin.

   Blanchettee qui commence à se faire vieille, a retrouvé son étable et ses aciennes habitudes. Pépé s'occupe du jardin, coupe du bois, fait venir des lapins et des poules.DSCN0463.JPG C'est ainsi qu'il se rend utile à la famille, DSCN0477.JPGcontraint qu'il est par son âge à prendre une retraite pratiquement sans solde. Mémé, bonne ménagère, s'occupe de la cuisine, du lavage, et prend encore le temps de tricoter pour toute la famille. Le tricot, c'est sa passion. Elle tricote sans s'en apercevoir. C'est si vrai, que quelquefois il lui faut défaire plusieurs rangs qu'elle a fait en trop !

   Elle ne laisse rien faire à sa fille qui se remet peu à peu. Ce sont les nuits qui restent pénibles. Il lui faut deux ou trois coussins en plumes, et, hélas ! on ne sait pas encore à cette époque qu'elle est allergique aux plumes ! Ca va quand même mieux. Elle commence à se lever. Elle raccommode, repasse, ce que n'a jamais su faire mémé.

   Juste avant la rentrée des classes, un heureux événement s'esr produit dans la famille.Cossé s'est marié ! C'est à Chapareillan que pour la première fois, Cossé avait présenté sa fiancée rencontrée à Grenoble. Elle s'appelle Marie. Elle a deux ans de plus que Cossé, mais ça ne se voit pas, Cossé ayant toujours fait plus vieux que son âge.

   - Se marier à vingt ans ! C'est si jeune ! se lamente mémé tout de même heureuse de marier son dernier fils.

   C'est l'occasion pour la famille de se réunir. Les parents de Marie qui qui n'ont qu'un nevau, ont invité de nombreux amis. C'est la première fois que j'assiste à un mariage. Salvador aussi, mais lui, il n'était jamais allé à Grenoble, et je le fais bisquer, car moi, c'est la deuxième fois que j'y viens !

   Nous avons chacun une cavalière qui nous apprend à danser au son d'un phonographe. Sur la photo, nous sommes à côtés de notre cavalière, tandis que Lili et Arlette sont assises par terre aux pieds des mariés.

   Les parents de Marie sont très gentils, et très vite, ils lient amitié avec l'ensemble de la famille. Une ou deux fois par mois, ils viennent passer la journée à la maison de la Tour du treuil.                          A   suivre........

 

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 15:40

   Ici, elle n'a plus beaucoup de travail ma mémé. En effet, trois ouvriers seulement, les amis fidèles des premiers jours restent à manger, par sympathie, malgré la pression qu'ils subissent de la part du patron.  Je suis assis dans la cuisine, en face de mon pépé qui fume silencieusement la pipe. Nous entendons les sanglots de papa qui se DSCN0473.JPGchange dans sa chambre, et les pleurs silencieux de mémé qui fait  la vaisselle dans une pièce prévue à cet effet.

   A seize heures, comme l'indique les cloches de l'église, nous mettons pieds à terre dans la petite cour où habite l'oncle Albert.

   - Ils sont là-haut...

    Il s'avance pour embrasser son beau-frère, mais papa n'en peut plus. La tête enfouie sous ses bras repliés et appuyés contre le tronc d'un arbre, il pleure comme un enfant.

   - Allons, allons, lui dit doucement Albert en lui posant un bras sur ses épaules.

   Lui aussi, a les yeux pleins de larmes.

   Les médecins redescendent, papa leur tend la main.

   - vous êtes le mari ?... C'est embêtant, mais pas dangereux. il vous faudra beaucoup de patience.

 Ils prescrivent à maman un nouveau médicament qui parai-t-il guérit tout : De la pénicilline. 

   Papa demeure tout le reste de la journée au chevet de son épouse, lui tenant la main, lui remontant l'oreiller, lui parlant tout bas de l'avenir...

                                                                          XXXX

   Un mois plus tard, maman va mieux, mais le médecin de famille lui conseille de retourner à la Tour du treuil, l'air y étant plus pur. La décision est prise de tout laisser tomber à Chapereillan. Tant pis pour les économies qui d'ailleurs ont passablement fondues. Papa dit tout haut qu'il ne se mettra jamais à genoux devant les Brucelin qui n'ont pas une seule fois demandé des nouvelles de sa femme ! Dans mon fond intérieur, j'applaudis mon papa de louer un camion à ses frais, pour le déménagement. A ma grande joie, mes grands-parents n'ayant plus de foyer, vivent définitivement chez nous ! D'ailleurs, la santé de maman exige les soins attentifs et dévoués de ma chère mémé.                   A  suivre........

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de robic
  • : Astronomies et cyclotouriste
  • Contact

robic

Recherche

Texte Libre

Pages