Un an déjà ! Oh ! mon cher Jean, si tu savais combien tu nous manques ! Je sais, tu vas me donner un grand coup de pied au cul si je ne crie pas haut et fort que la vie est belle ! Tu as raison, mais comprends, même si c'est pour un court instant, que la perte d'un ami est une chose triste... Obéissant, je sèche mes larmes et ne veux me souvenir que des délicieux instants que nous avons passés ensemble, à chacune de nos rencontres. Outre les merveilleuses visites où tu m'as fait aimer ton beau pays, j'ai découvert en toi de multiples talents de modélistes et de poésies. Le 22 Juillet 2017, alors que tu étais déjà sous assistance respiratoire, tu as écris ton dernier poème en mon honneur, intitulé:
Hugues mon champion
dont voici les 5, 6, 7, et 8 ième vers:
Bien sur, il va moins vite que notre champion breton
Bien sur, pas de foule le long de sa route pour hurler son nom
Mais son nom est inscrit sur mon coeur
Plus fort qu'un frère de sang, il est le frère de mon coeur
Oh ! comme j'aimerais croire, mon cher frangin, que comme tu le désirais, tes atomes, virevoltant dans cette belle forêt que tu appellais ta cathédrale, se posent sur quelques fleurs, ou caressent sur leurs passages, le sabots des biches et des cerfs que tu aimais tant !
Nous ne t'oublierons jamais.
La vie commence à 60 ans, dit la chanson. Tu en avais une vingtaine, lorsque avec ta compagne vous avez Lola, puis Sélim, puis Marie.... Lola t'a fait grand père voici trois ans, et du coup, je suis l'heureux arrière grand père de la petite Léa.... 27 Juin 1958-27 Juin 2018... à 60 ans, la vie continue. Je te la souhaite belle durant de nombreuses années. Joyeux anniversaire. Je t'embrasse très fort
On né nu... Après quelques mois, ma grand mère m'a une nouvelle fois déshabillé pour cette photo. Photo qui aura bientôt 85 ans, puisque je suis né le 4 février 1933 !
Oh ! amies, amis, je suis arrivé trop tard ! Il m'attendait, mais lorsque je suis rentré dans sa chambre à 10 h 30, il était déjà dans le coma ! J'avais beau l'embrasser, lui parler, aucune réaction alors qu'il avait ses beaux yeux ouverts. Je l'ai retrouvé à 14 h dans le même état. Je me souvenais des derniers instants de mon épouse... Les médecins me disaient: " Vous savez, nous sommes ignorants. Nous sommes incapables de dire si elle vous entend, alors vous pouvez continuer à lui parler." Ce que j'ai fait. Et j'ai fait de même avec mon frangin... " Cramponne toi mon frère ! C'est ton vieux Grigou qui t'en supplie... Et il y a toutes tes amies et amis qui t'aiment !" Et je bisouillais son front encore chaud. Une infirmière est venue lui prendre sa température et sa tension qui ne cessait de baisser. Aucune réaction. Je lui ai demandé: Il vit ses dernières heures ? Elle m'a dit oui.
Je l'ai quitté à 15 h après l'avoir embrassé une dernière fois.
Il est décédé à 19 h.
Il va nous manquer, mais il restera toujours vivant dans nos coeurs
Le 12 juillet 1911, à Tortosa, naissait une jolie petite fille qui allait être ma maman. Chère petite mère qui me donna le jour avec la complicité de papa, il y a beaucoup de décennies que tu n'es plus là, mais tu es toujours vivante dans mon coeur.
Tu étais toute petite quand tes parents émigrèrent dans ce beau pays de France, Perpignan, Lyon, puis Allevard où tu fus admise à l'école de la République, de 9 à 11 ans. Tu n'avais que 16 ans quand tu tomba amoureuse de papa, qui, émigré comme toi, avait 14 ans quand ses parents arrivèrent à Allevard.
Nous sommes, avec ma gentille soeur, le fruit de votre amour. Nous vous aimons tant !..
J'adore cette photo ! Venu au monde 11 mois après son frère, ce petit bonhomme au chapeau a 59 piges aujourd'hui, et est l'heureux grand-père de notre petite Léa.
Joyeux anniversaire, Michel
Ce fut un régal ! J'ai choisi le 70 kl avec un dénivelé de 1200 ! J'ai reçu une coupe en tant que doyen.......
Je profite d'un week-end glacial pour me replonger dans " Anne-Marie" un roman d'Elsa Triolet. Je le relis sans doute avec d'autres yeux et de plaisir qu'il y a 40 ans.