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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:53

003-copie-15.JPGIl semble prouvé que ce remarquable écrivain est doué pour le roman, et que cette forme se prête en tout au développement complet de son vigoureux talent. GUY DE MAUPASSANT.    

 C'est en 1961, aux Editions Famot, que j'ai acquit les oeuvres complètes d'Emile Zola. Je suis en ce moment en plein dans la saga des Rougon-Macquart. Je garde comme dessert, pendant ce week-end, LA FAUTE DE L'ABBE MOURET, qui m'avait beaucoup marqué . Je ne pouvais pas imaginer, à cette époque, que je le relirais un demi siècle plus tard....

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 09:22

    Quan002-copie-22d les deux pauvres martyres avaient quitté la salle des assises, où, malgré leurs larmes, leurs supplications; la peine sévère avait été prononcée contre l'ancien ajusteur et ses camarades grévistes du syndicat, elles regagnèrent, écrasées, tordues par la douleur, la misérable chambre qu'elles occupaient tout là-bas, au fond du Levallois-Perret le plus pouilleux. Telles sont les premières lignes du roman de Michel Morphy que j'ai "avalé" en deux heures et demi. Un siècle plus tard, c'est-à-dire au moment où j'écris ces lignes, la misère a-t-elle été éradiquée ? Hélas ! Non ! Karl, réveille-toi ! Le capital est toujours là, agravant la misère du monde malgré les apparences alors que les rapaces, infime minorité de l'humanité, s'enrichissent de plus en plus... Mais chut ! Mon poing levé s'est fatigué. A vous, la jeunesse, de reprendre le flambeau pour un monde meilleur où l'amour,  l'amitié, et la fraternité s'épanouiront comme une rose au printemps.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:13

Quand 001-copie-33le moral va mieux, j'adore faire un pied de nez à la camarde. Je sais bien qu'un jour ou l'autre elle finira pour nous croquer tous, mais en attendant, je l'emmerde ! J'ai regardé sur le dico, c'est français, et ça veut dire ce que ça veut dire !

MATHURIN REGNIER qui naquit en 1573 et mourut en 1613, écrivit cet épitaphe que je trouve savoureux, comme vous pouvez en juger:

                      J'ai vécu sans nul pensement,

                       Me laissant aller doucement

                       A la bonne loi naturelle,

                       Et je m'étonne fort pourquoi

                       La mort osa songer à moi,

                       Qui ne songeait jamais à elle.

 

 

Passez un merveilleux week-end, en aimant, en dansant, en riant, et songez que les baisers de la chair rendent l'âme épanouie....                                    

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:29

Ce petiPthius_pubis_-_crab_louse.jpgt insecte trapu, long de 2 à 3 mm, ressemble à un crabe, mais il est moins sympathique, car il n'est pas comestible, et de surcroit, quand il  skuatte votre région pubienne, je ne vous dit pas les démangeaisons ! J'en sais quelque chose, car étant trouffion en Allemagne, toute ma compagnie avait été contaminée ! En effet, ce pou se transmet en général par contact sexuel.... cqfd.... Il se trouve dans les poils pubiens, et choses étranges selon les idées loufoques de votre robic, ce drôle de pou ne s'accroche qu'à un type de poil déterminé en fonction du diamètre ! Comme pour le pou de tête, la femelle morpion, prend son orgasme en déposant les lentes à la base des poils... De nos jours, c'est rares, mais si ça vous arrivez, messieurs, et vous aussi, mesdames, razez-vous ! Rien n'est plus efficace !  Je sais, les premiers jours, quand les poils repoussent, une certaine démangeaison s'installe, obligeant les doigts de nos mains à se gratter à l'endroit intime, pouvant préter à confusion ! Aussi, grattez-vous avec discrétion !

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 16:27
On dit 001-copie-30.JPGencore:"Il vaut mieux prier Dieu que ses saints" Nulle quesrtion mathaphiysique dans ce proverbe.qui doit se lire de façon bien profane. Il signifie qu'on a toujours intérêt, dans une démarche, par exemple, a s'adresser au vrais responsable, au supérieur, au chef, au patron. Ce dernier, en toute humilité, est ici assimilé à Dieu, ses collaborateurs devenant des saints chargés de l'assister. La demande, reçue par le décideur, aura au moins de chance de se perdre dans les arcanes des procédures. Le conseil est avisé; il n'est pas toujours aisé à mettre en pratique à notre époque où nos patrons sont invisibles, intouchables,  nouvelles divintés. Les saints eux mêmes sont difficiles à approcher; ils sont remplacés par des voix anonymes ou des interlocuteurs virtuels qui vous invitent à taper sur les chiffres 1 ou 2 suivant la requête. De quoi accroitre le nombre des mécréants.  Ouf ! je ne me sens pas si seul !
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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 10:00

003-copie-12.JPGIl existe chez les têtards une tradition qui veut qu'un jour des jambes leur pousseront et qu'lls pourront sauter en l'air et quitter l'eau sale pour l'azur infini. Et en effet, il leur pousse des jambes, et même des jambes très belles avec de grosses cuisses, et ça fait de superbes grenouilles, bien grasses, et on mange les jambes et on jette la tête, ils auraient mieux fait de rester tétards, moi je vous le dis, et en  voilà encore une que La Fontaine, n'auras pas, tiens ! Drôle de position , n'est-pas ? pour faire un bébé !                                                           

                                                                                      

        004-copie-10

   

   

 

   

       

   

 

      (L'almanach-agenda 1985 de Cavanna )                                                          .                                                                                                                                                                                                                                                                                       

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 11:23

    J'ai vaicu sans nul  pensement, 002-copie-19 

    Me laissant aller doucement 

    A la bonne loi naturelle,

    Et je m'étonne fort pourquoi  

   La mort ose songer à moi,

   Qui ne songeait jamais à elle.

 

 

   

        A VIE AU LECTEUR DE CE LIVRE 

 

De nombreux lecteurs se sont étonnés, auprès de l'éditeur, que la première édition de cet ouvrage n'ait pas reçu " le grand prix  de l'humour noir". Nous devons les informer  que malheureusement la plupart des membres du jury sont morts ou sont en voie d'extinction. 

 

   

            EN GUISE D'INTRODUCTION !

 

 

             Les auteurs sont heureux 

                    de dédier ce livre

           à tous ceux qui vont mourir.  

 

Il va de soit qu'il y a quelques jours, je n'aurais pas pu mettre ces extraits de mon livre:" petit dictionnaire à mourir de rire"... La preuve que je vais mieux. Et puis, il paraît que c'est la fête des morts... Je ferais bien faire sauter le bouchon d'une bouteille de champagne, mais il pleut, et j'ai la flemme d'aller m'en acheter une ! Quand viendra mon tour, j'espère qu'il ne pleuvra pas, et que dès lors, vous n'aurez pas l'excuse de célébrer ma mort en buvant le champagne en mon honneur... Je vous remercie d'avance !

                                                                                                                                                                                       

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 11:39

images-copie-6.jpgJeudi, 24 octobre... L'ange vient de me téléphoner. Elle prend son envol pour l'ile.... Mes bisous l'accompagnent, Les vôtres aussi, car je sais l'admiration que vous portez à cette héroîque grande dame....001-copie-27.JPG

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 17:59
Mon ami 001-copie-26.JPGPierre (pseudo Trublion) m'ayant incité à relire l'Homme qui rit à la suite de mon aticle sur les gens du voyage, c'est toujours avec plaisir que je me lance dans une oeuvre de Victor Hugo. L'ayant lu à trente ans, puis à 50, c'est (en travers) comme on dit, que je le relis aujourd'hui, sans que cela nuise à la trame dramatique de cette histoire. J'en suis à la page 382, et mon admiration pour les gens du voyage n'a fait qu'augmenter.
Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. Ce sont les premiers mots de cette oeuvre pathétique. 
Durant une soixantaine de pages, on suit un  enfant de dix ans abandonné des hommes, en plein hiver, errer dans la nuit et des bourrasques de neige...
... La bise se levait. Il frissonna. Il était seul. Il n'avait pas d'argent sur lui, pas de souliers aux pieds, à peine un vêtement sur le corps, pas même un morceau de pain dans sa poche.
C'était l'hiver. C'était le soir. Il ignorait où il était. Il ne savait rien, sinon que ceux qui étaient venus avec lui au bord de cette mer s'en étaient allés sans lui.
Il se sentit hors de la vie.
Il sentait l'homme manquer sous lui.
Il avait dix ans.
Après des heures d'errance dans la nuit, la neige, la bise, il entend enfin, sous ses pieds nus, une sorte de cris.
L'enfant se baissa et commença le déblaiement. Ce n'était pas cette face qui avait crié. Elle avait les yeux fermés et la bouche ouverte, mais pleine de neige..... Cette femme était morte..... L'enfant se remit à écarter la neige. Le cou de la morte se dégagea, puis le haut du torse, dont on voyait la chair sous des haillons. Soudainement, il sentit sous son tâtonnement un mouvement faible. L'enfant ôta vivement la neige, et découvrit un misérable corps d'avorton, chétif, blème de froid, encore vivant, nu sur le sein nu de la morte.  C'était une petite fille.                                                                                                                                                                 
Une centaine de lignes plus loin: 
..; La bouche de l'enfant n'avait pas pu trouver le sein, où la goutte de lait, volée par la mort, s'était glacée, et, sous la neige, le nourrisson, plus accoutumait au berceau qu'à la tombe, avait crié. 
Le petit abandonné avait entendu la petite agonisante. 
Il l'avait détérrée.
Il l'avait prise dans ses bras. 
Quand la petite se sentit dans des bras, elle cessa de crier. Les deux visages des deux enfants se touchèrent, et les lèvres violettes du nourrisson se rapprochèrent de la joue du garçon comme d'une mamelle....... Il avait sur lui un vêtement sec et chaud. Il posa le nourrisson sur la poitrine de la morte, ôta sa vareuse, en enveloppa la petite fille, ressaisit l'enfant, et, presque nu maintenant, il se remit en route. La petite ayant réussi à retrouver la joue du garçon, y appuya sa  bouche, et, réchauffée, s'endormit. Premier baiser de ces deux âmes dans les ténèbres. 
La mère demeura gisante, le dos sur la neige, la face vers la nuit. Mais au moment où le petit gatçon se dépouilla pour vêtir la petite fille, peut-être, du fond de l'infini où elle était, la mère le vit-elle.                                                                                                                                                                    
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 12:21

    004-copie-7Qu'elles furent émouvantes, ces retrouvailles avec cette grande dame du 003-copie-7monde cycliste, qui va retourner Jeudi en corse, son appartement étant plus approprié pour l'usage du fauteuil roulant . Comment ne pas admirer le courage de cet ange de la montagne pour qui mes sentiments de tendresse grandissent à chacune ne nos rencontres.

005-copie-3La  gentille infirmière qui c'est prise d'affection pour elle au fil des semaines et des mois qu'elle a passé dans cet hôpital de Forcalquier, a bien voulu nous photagraphier en train de s'amuser comme des enfants..                                                       006-copie-1     Bien qu'elle se débrouille admirablement bien pour se déplacer, j'ai pris plaisir a pousser son fauteuil pour changer de décors. 007-copie-4                                                                                                                                                                                    Prise de fou rire, j'en demande la raison, elle dit qu'elle avait cru que j'allais m'asseoir sur ses genoux ! J'ai dit chiche ! Bien entendu, j'ai laissé quelques centimètres entre mes fesses et ses genoux. ..... Je n'ai pas oublié de lui trasmettre les bisous de mon ami Balsy, de Vanillette et de routes mes amies et amis qui suivent mon blog. En l'embrassant tendrement,  je lui ai renouvelé ma prommesse d'alller lui rendre visite dans l'ile de beauté, car elle a une chambre d'ami ! Je lui ai rappeler que moi aussi j'avais une chambre d'ami, et que si c'était nécessaire, je la kidnapperai pour lui faire visiter mon beau pays d'Allevard.... Oh ! Destin ! Permet-moi que s'accomplisse les voeux que j'ai fait. Celui d'hier est accompli, Reste celui de Corse, et d'accueillir dans ma chambre d'amis, mon ange de la montagne que j'embrasse une nouvelle fois très fort.....                                                                         

    

 

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