Le blog de robic

Le 26 septembre 2011, une puissante éjection de matière solaire est entrée en collision avec la magnétosphère terrestre, produisant un violent orage magnétique et de nombreuses aurores boréales.......... Je vous souhaite un bon samedi dimanche en compagnie de cette superbe photo.

Je l'avais rencontrée en 1988 lors du tournage d'un téléfilm dont quelques séquences se déroulaient au lycée Lamartine. (La régie se tenait dans mon appartement ! ) Je me suis fais tout petit devant cette grande dame si modeste. Invité avec mon épouse à l'avant premiere de " L'enfant et le président" de Pascal Danel auteur aussi de la musique, elle m'a embrassé lorsque je lui ai offert cette photo que j'avais prise avec mon kodac dans mon salon. Elle a tiré sa révérence à 100 ans..... Il pleut à nouveau sur mon coeur.

Cette vue étourdissante montre de remarquables détails proches de la région centrale d'une tâche solaire de la taille d'une planète....- Comment ont-ils fait pour connaitre la température du noyau du Soleil ? A cette question pertinante d'un enfant de 12 ans, Sylvie Vauclair a répondu: Le Soleil est une grosse boule de gaz chaud en équilibre, comme toutes les étoiles. Nous pouvons savoir comment qu'il est à l'intérieur ( pression, température, densité etc) par le calcul. Il faut pour cela résoudre des équations mathématiques compliquées, mais depuis peu, nous avons un autre moyen de connaître sa température. Le Soleil vibre comme un gigantesque  instrument de musique. Ces vibrations sont faibles, mais nous savons les détecter, et les fréquences de vibratons dépendent justement de la température. On est content, car la température obsrvée correspond précisément à celle qui est calculée (16 millions de degrés) On ne s'était pas trompé ! Et moi,élève studieux, je continue à m'instruire sur ce fabuleux Univers sans qui nous ne serions pas !

La semaine dernière, je vous avez conté mon accident de Juillet 1991, voici celui survenu lors du B.R.A. 2001...   départ et arrivée se faisaient encore à Grenoble, soit 260 km par les cols du Lautaret, du Galibier, du Télégraphe et de la croix de fer. Levé à 2h30, mon neveu Gilles m'emmena à Grenoble, mon départ étant fixé pour les plus de 50 ans à 4 heures du matin. Aprés une somptueuse collation et deux tasses de café, nous voici sur la ligne de départ après vérification de nos éclairages et feux rouges à l'arrière. A 4 heures précises, nous étions environ 200 à donner les premiers coups de pédales, escortés par les motards de police pour la traversée de Grenoble. Je me souviens des colibets de certains automobilistes nous traitant de fous ! Les motards nous abandonnant à la sortie de Pont de Claix, nous voici à nouveau partis pour une belle aventure, sous un ciel étoilé ! Après le contrôle ravitaillement de Bourg d'Oisans, je repartis avec une vingtaine de cyclistes ayant mon niveau, et c'est ensemble que nous arrivions au sommet du Lautaret et du célèbre Galibier, 2645 m d'altitude sous un soleil généreux . 20 minutes d'arrêt pour nous restaurer, avaler des boissons chaudes et remplir nos bidons. puis descente prudente jusqu'à Valloire avant d'attaquer le télégraphe ou de nombreux cylistes plus jeunes et ayant quittés Grenoble à 5 heures, nous dépassaient à une allure impressionante! Nouvel arrêt àST. Michel de Maurienne pour nous restaurer et faire tamponner notre feuille de route, puis nous voici repatis pour la dernière difficulté, la Croix de fer, impressionnante sur le versant de ST. Sorlin d'Arves. Pressés de rentrer nous nous attardâmes pas très longtemps à admirer le paysage. . . Descente prudente avant une surprenante remontée très dure où je fus largué. Me trouvant seul avant une nouvelle descente sur Vizille. Je me retournais, trois cyclistes me dépassant je prenais leurs roues, la tête sur le guidon ! Mal m'en pris ! Je m'aperçus trop tard à l'entrée de Bourd D'Oisans qui n'était pas sur le retour, que ces trois cyclistes ne faisaient pas le BRA !!!!! Il était 17 heures. M'ayant détourné d'une quinzaine de km, je téléphone à mon épouse que je serais sans doute en retard d'une heure sur mon horraire prévu, et d'avertir Gilles de ne pas être à Grenoble avant 19 heures. Demi-tour... 15 km plus loin,je retrouvais le carrefour qui menait sur Vizille et grenoble. Un véhicule de sécurite étant arrêté au bord de la route, j'expliquais mon aventure et demandais si pour le coup, j'étais le dernier. Ils rirent: "C'est pas assez long ! il vous faut faire 30 km de plus! Puis ils ajoutèrent, il y a encore une centaine de coureurs à l'arrière, et d'ailleurs, en voici six qui arrivent ! Content, je les remerciais, et quelques instants plus tard, nous voici sept à pédaler joyeusement vers l'arrivée ! Vers 18 heures, nous aperçumes une banderole annonçant Vizille 2 km, je songeais que mon neveu n'aurait pas longtemps à m'attendre, et sans transition, je me sentis secouer par quelqu'un qui me disait: "Ne vous endormez pas ! " Et moi: Laissez moi, j'ai sommeil !"  Et la voix: "Ne vous endormez pas ! " Ne me secouez pas ! J'ai envie de vomir !" A travers une espèce de brouillard j'entrevis une forme blanche que me mit un récipient sous le menton et je vomis ! Le brouillard se dissipait à toute vitesse. Je me vis assis et regardais un grand monsieur habillé en blanc tout comme une dame qui l'assistait et qui me dit: Vous avez eu un accident de vélo ! Je sursautais ! Je m'écriais! Prévenez vite mon épouse ! Je lui ai téléphoné il y a quelques minutes ".... " Ne vous affolez pas. Votre femme est ici, en salle d'attente. J'écarquillais les yeux. Me montrant ma montre, le médecin me demanda: "Quelle heure est-il ? " Je lis 12 h 30 ! C'est-à dire minuit et demi ! Je réalisais que j'étais resté 5 ou 6 heures dans le coma et je me mis à pleurer . Ma douce Elvire vint à mon chevet, me prit la main, et je lui demandais pardon.