Le blog de robic

Un temps splendide m'a accompagné dans cette épreuve. . Parti à 12h30, j'attaquais à 13 heures, la fabuleuse pente du Granier, longue de 10 km, avec des passages interminables à 18% dont d'entrée, celle de la Pallud! Comme un débutant, j'ai fait la bétise de prendre des chaussures dont les clics s'emboitant dans les pédales étaient archi usés, provoquant à tout bout de champ le déchaussement de mon pied gauche quand je me mettais en danseuse, coupant mon éffort et m'obligeant par trois fois de mettre pied à terre pour ne pas tomber! La honte, quand les voitures me doublaient à cet instant,  de deviner le sourire des chauffeurs, croyant que ce vieux fou était vaincu par ce dénivelé, il est vrai fort impressionnant ! On s'en rend compte dans la descente! Pour repartir, il me fallait me mettre perpendiculaire à la pente. Au 6 ième km, là où se trouve une barraque abandonnée, je savais que le plus dur était à venir, vu l'état de la fatigue qui se faisait sentir. J'admirais la facilité d'un jeune cycliste qui m'encouragea en me doublant comme une flèche! Je me demandais ,s'il y a seulement trente ans, je l'aurai battu! J'en doute, n'ayant, même jeune, étant un super grimpeur! Un répi de quelques centaines de mètres permettant à l'organisme de récupérer, puis enfin les deux derniers km de fortes pentes avant le sommet du col ! Une heure 45 deffort pour atteindre le sommet ! Un nouveau record de lenteur ! bien fait pour moi ! J'avais qu'à prendre les bonnes chaussures ! Au total: Col du Granier: 1134m d'altitude, 10,5 km de Chapareillan, dénivelation 854 m, Pourcentage maximal: 17,9 %, moyenne: 8, 1% . A votre santé mesdames! Dans le dernier km je me suis juré, que ce serait ma dernière ascension, dans un an, je serais en effet à 400 jours de mes 80 ans ! Aujourd'hui, complètement requinqué, je me parjure!  parjure ! Dieu me le pardonne ! Qu'il me le pardonne ou non, d'ailleurs je m'en fou, je suis un voyou. (Georges Brassens)

Sauf le 27 Juin, je cesse de faire parti des gens du voyage ! Plus de pretexte, donc, pour venir papoter avec vous sur ce blog et demander si vous allez bien. J'ai passé de délicieuses journées à Venissieux. Depuis ce matin, je me bat pour mettre une diapo de quelques photos d'Argentine et je n'arrive pas à le mettre sur cette article. Pourtant il y a lontemps, j'en aie mis de belles sur Paris. Ci-dessus, le code de ce diaporama, je vais voir si ça marche.

Mauvais élève, j'attends une nouvelle leçon de mon professeur Anne-lise pour mettre mon diapo ! Cette après-midi, j'ai fait la montée du Collet d'Allevard, cette terrible montée de 11km dont le critérium du Dauphiné-libéré à fait étape samedi. Il faisait chaud, et vu l'âge de mes artères, j'ai battu mon record de lenteur ! 1heure 50 au lieu d'une 35 l'an passée. Je crois que le record est au dessous de 25'. Demain matin, sortie avec le club avec quelques grimpettes, car je m'entraine pour le 46 ième B.R.A. à la mi-Juillet C'est tout pour aujourd'hui. Quitte à me coucher tard, je vais toquer à vos portes !

J'ouvre les quinquets, entrouve les rideaux.... Pas un souffle de vent !!! Les dieux se seraient-ils mis de mon côté ! N'ayant pas fait de prières, je les en remecie d'autant plus ! Au petit déjeuner, je mange modérément, sachant par expérience qu'il ne faut pas charger la pense avant l'effort. Je n'en garnis pas moins les poches de mon maillot d'une banane et d'un pain d'épice. J'en serre 5  à mon hôte en lui disant: "A l'année prochaine", puis enfourche gaiement mon cheval à deux roues! le soleil est là, la circulation fluide, la journée s'annonce excellente. Ma cousine m'ayant téléphoné de ne pas arriver trop tôt vu que sa fille venant chez elle, a prévu de faire une sieste jusqu'à 16 heures, Je fais  les 20 premiers km en père pénard, admirant le paysage. Je mange ma banane tout en roulant, puis mes jambes me démangeant, j'appuie sur les pédales, faisant grimper mon compteur sur le trente à l'heure. Et toujours pas un souffle de vent ! A onze heures, j'aperçois le panneau "Castelnaudary", et comme il est tôt je décide, vu la canicule, de m'offrir un café et un diabolo menthe. Je papote avec ma charmante hotesse, règle l'addition, puis au moment d'enfourcher mon vélo, j'aperçois que ma roue avant est à plat ! J'ai du crever sans m'en apercevoir devant ce bar-restaurant. Pas d'affolement, mesdames ! J'ai, principe de précaution oblige, 4 chambres à air de rechange. Je me mets à l'oeuvre, puis je décide de déjeuner ici même. Et puisque je suis à Castelnaudary, devinez ce qu'il y a au menu... Du cassoulet ! Et pas celui que l'on achète en boîte! Un cassoulet fait maison ! J'en déglutine encore. Rassasié, j'enfourche mon dada et me mets en course avec un léger vent favorable ! Et les km défilent : Toulouse, 30 km... 25 km ! Je fais tourner mes jambes à toute vitesse sur mon 48/12 et à une vitesse de 35 à l'heure, quand après Giscard, j'aperçois le panneau de Toulouse ! Oh! Toulouse! La ville que j'aime tant ! La ville qui m'a accueilli chaque année de puis 64 ans ! Je me mets en roue libre, me dirigeant sur le centre ville, prenant des racourcis, car les sens interdits sont autorisés aux cyclistes! Place du Capitole, puis je mets pieds à terre sur la Place wilson. Il est 15 heures. Tout en sirotant un bon café, j'appelle mon amie Anbenedicte (Je vous conseille son blog, un régal où l'on apprend milles choses) Elle est là ! Je me rends à son atelier de couture. Bisous, et papotage jusqu'à 16h30. Songeant que Josiane, ma petite cousine a dû en terminer avec sa sieste, a 16 heures 50. J'appuie sur la sonnette. Ma cousine Liberté m'accueille avec un grand sourire. Je l'étreins. J'ai toujours dans mon portefeuille une photo d'elle alors qu'elle avait 15 ans, avec cette dédicasse: "Ta cousine qui t'aime" Ne vous y trompez pas! C'était entre nous un amour platonique, même si j'en étais amoureux comme on l'est à 14 ans. .... En remisant mon vélo, je lis sur son compteur: 635 km et des poussières. Demain, visite à mes cousins cousines de Lévignac. 60 km aller-retour..... A l'an prochain, si le destin me prète vie, pour mon avant dernier Allevard-Toulouse....

Après trois journée passées à la Grande Motte pour l'A.g. des amis de San-Antonio qui fera l'objet d'un article lorsque j'aurai reçu les photos qui me manquent, me revoici confortablement assis sur la selle de mon vélo, traversant allègrement Avignon. Cap sur Rémoulin. Il me revient que deux ans plus tôt un déluge d'eau m'avait assailli, et, trempé comme un rat, j'avais eu la malchance de tomber sur un trou invisible puisque rempli d'eau, provoquant l'éclatement de ma chambre à air, par bonheur, celle de la roue avant. A quelques km de Nimes, j'ai reconnu l'hôtel où je m'étais réfugié, raccourcissant cette étape d'une centaine de km! Rien de tel en ce Lundi 28 Mai. Je profite d'un feu dans la traversée de Nimes pour me désaltérer. Boire souvent est indispensable pour un cycliste à long cours. Puis voici Lunel. Mes jambes se régalent ! Aucune douleur, ni au cul, ni aux épaules! Merci chers parents, vous m'avez fait naître sous une bonne étoile ! La traversée de Montpellier est très longue, mais je n'ai pas rencontré de difficultés majeurs, et c'est à Fabrègue que je descends de mon ami vélo pour refaire un plein de calories ! Et au miracle! Accompagné d'un gros morceau de viande, il y a des pâtes ! Il fait très chaud. En plus du café, j'avale un grand verre de diabolo menthe, et j'en recommande un autre que je mets dans mon bidon avec plein de glaçons. C'est avec un pincement au coeur que je traverse Loupian, le village où j'ai épouse la plus merveilleuse des femmes du monde ! Je ne m'y arrête pas, car la plus jeune soeur de m'a princesse qui n'a jamais quitté Loupian est hospitalisée à Sète, suite à un coma dû au diabète. Je ne suis plus qu'à quelque km de l'étape, mais ma grande forme me joue un tour, car je loupe la bifurcation qui doit m'enmener  à Mont-Blanc, et je me retrouve à quelques km d'Agde ! Demi-tour ! Et au lieu des 123 km prévus, j'en fait 136 !!! Bof ! Je suis superbement bien reçu par ma Ma belle-soeur Gisèle, celle qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ma Princesse....